Un nouveau gros combat attend le LH demain soir au Palais des Sports de Beaublanc avec la réception de Toulouse, dernièrement vainqueur du HBC Nantes lors de la J3 de Liqui Moly StarLigue. Après la défaite à Montpellier samedi dernier, Ewan Kervadec et ses partenaires ont la volonté de retrouver le sourire de la victoire en championnat, une tâche qui s’annonce coriace. 

Ewan, que retiens-tu de ce premier déplacement de la saison à Montpellier ?

E.K : “Malheureusement, Montpellier a réussi à nous faire déjouer, notamment en deuxième mi-temps. Lorsqu’on est dans le dur, il faut qu’on arrive davantage à se reconcentrer sur notre projet de jeu, et qu’on continue à travailler malgré l’adversité afin de pouvoir continuer à progresser.”

Le LH affronte Toulouse samedi, avant de commencer un marathon au mois d’octobre. Comment abordes-tu cette rencontre ?

Toulouse a toujours été un gros du championnat, habitué au top 4. On l’a bien vu contre Nantes le week-end dernier, où ils ont fait déjouer une équipe du top 3, et prétendante au titre. Lorsqu’on regarde le match, c’était presque limite impressionnant. C’est une équipe qui est constante dans la performance, on sait que ça va être un match très rude où l’engagement va être primordial. Ils ont une défense ultra mobile et agressive donc ça va être à nous de mettre le curseur plus haut, surtout à la maison, pour pouvoir valider cette première étape du marathon qui nous attend.”

Vous allez enchaîner un match tous les trois jours jusqu’à fin novembre, soit 16 matchs en 60 jours. Matej (Hrstic) trouvait ça positif d’enchaîner les matchs, en s’entraînant moins, mais en jouant davantage, tu partages ça ? 

On fait ce métier pour jouer des matchs, on est d’accord, mais ça nous laisse moins de temps pour préparer les rencontres donc il va falloir que tout le monde soit concentré à 200%, et je doute de personne dans l’équipe par rapport à ça. Pour beaucoup de joueurs, ça va être une découverte, avec un rythme très soutenu à tenir. À nous de rester bien concentré, que ce soit sur le projet de jeu ou sur l’aspect extra-sportif, la récupération, et le sommeil, pour pouvoir être à fond jusqu’à fin novembre.”

Cette année, tu as un nouveau coéquipier à ton poste, avec Faruk (Yusuf), comment se passe l’entente entre vous deux ?

Avec Faruk, tout va bien, c’est quelqu’un de top. Handballistiquement, on voit que c’est un jeune qui a un potentiel monstrueux. J’espère pour nous qu’il va continuer à progresser et à apporter tout ce qu’il sait faire en termes d’explosivité et d’engagement. Sur notre relation, on essaye d’échanger sur nos ressentis, de se faire progresser ensemble et pour le moment il n’y a que du positif donc j’espère que ça va continuer.”

Pour finir, ta vie perso a été un peu chamboulée récemment, tu es devenu papa. Quel impact ça a pu avoir sur toi dans ta vie de handballeur professionnel ? 

Forcément, ça impacte la vie handballistique parce que ça impact la vie tout simplement. Mais j’ai vraiment la chance d’avoir ma femme qui est vraiment top là-dessus, elle me décharge énormément par rapport à ça pour que je puisse rester concentré sur l’aspect handball. De mon côté, c’est vrai que j’aimais dormir et j’ai l’impression que cette époque est déjà lointaine (rire). C’est un rythme à prendre, mais je pense que ça y est, je l’ai dirigé et on trouvé nos automatismes à la maison. Au niveau du handball, ça implique de faire plus en récupération, de faire beaucoup plus attention à certaines choses, mais une fois que le rythme est pris, tout se passe bien.”

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